Bienvenue sur le site perso de la personalité artificielle NCC-666, alias Nans !




 
 
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Petite présentation sommaire : (Je parlerais pas de biographie, j'aurais les chevilles qui enfleraient ;) )

Donc, voilà, tout commence un beau matin de Juin 1974 à l'hôpital départemental de Villepinte (Seine-Saint Denis), où j'ai vu le jour un 19, à 9h45 du matin pour être précis. 

Je me nomme, sur ma CNI, Nans, Michel CEYSSET. Mon second prénom Michel étant le prénom de mon père. Mon premier prénom, quand à lui, est un prénom provençal. Je n'ai aucune racines en PACA. C'est juste que ma mère regardait une série TV qui passait sur l'ORTF à l'époque qui s'appelait "Nans le berger" et qu'elle était un peu amoureuse de l'acteur qui jouait le rôle de Nans. Je vous propose le générique et le premier épisode de cette série que je trouve assez jolie :

https://www.youtube.com/watch?v=VlWZmoO2Bcw


Alors après, bon, ok, c'est très old-school, c'est vraiment le truc à l'ancienne, avant même le téléphone filaire.

Mais bon, faut quand même que vous sachiez qu'avant de sortir l'iPhone 7, on a eu droit à ça :



Puis à ça :



Et le routeur, c'était ça :



Puis ça pour les pro :




Suivi quelques années plus tard de ce machin à destination du grand public et des dealer de coke :



Enfin ça :



Pour arriver jusqu'au PC et l'internet 4G moderne.
J'ai grandi en banlieue parisienne, au Blanc-Mesnil, petite commune de 50 000 âmes. J'ai été élevé principalement par ma grand-mère et mes tantes, jsuqu'au décés mon oncle Farid, mort dans des circonstances inconnues alors qu'il effectuait un VSL au Gabon, près de Libreville, en 1984, sa profession étant médecin et sa spécialité : anésthésiste-réanimateur, donc sous-officier dans l'armée de terre.

Bon, après, c'est un peu compliqué comme histoire. Nous (la famille) n'avons jamais connu les circonstances exactes de sa mort vu qu'il a été ramené dans un cercueil scellé à la caserne du boulevard Mortier, 75020 à Paris. Ma grand-mère a fait un procés au trubunal de Bobigny instruit par Me Kulbokas, mais face à la grande muette, elle n'a eu droit qu'à une maigre indemnité et elle s'est laissé mourir de chagrin. A partir de ce moment là, ma vie était foutue ! :(

Le dernier souvenir que j'ai de mon oncle Farid, c'est son embarquement à Roissy pour l'Afrique. Ce jour là, j'ai pleuré. Je savais au fond de moi que je ne le reverrais plus.



A partir de ce jour là, j'ai vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement.

Jusqu'au jour où... enfin bon, c'est une autre histoire, revenons à nos moutons.



Heu... A nos cochons plus précisement.

Donc, à partir de la mort de mon oncle, suivie de très près par celle de ma grand-mère, j'ai commencé à sombrer dans l'échec scolaire, la délinquance juvénile, l'alcool, la drogue...

Vous savez, c'est une spirale infernale, ce truc. Je vivais en banlieue, j'étais le seul blanc de mon collège, il fallait que je fasse des conneries pour prouver que j'étais aussi con que les autres...

Mon seul ami était mon ordinateur, un Alice 90 Matra-Hachette, que j'ai programmé de long en large au point de souvent le pousser dans ses derniers retranchement tant cet ordi était limité sur le plan technique.

Ca a été une période très sombre de ma vie, et je n'ai commencé à entrevoir le bout du tunnel que de nombreuses années après ces drames, grâce à mes potes de lycée qui m'ont permis de sortir de mon mutisme pour retrouver un semblant de vie sociale. Alors, c'est vrai, on était pas top comme gars. On passait nos nuits à jouer à Mortal Kombat sur megadrive en fumant des big deux feuilles. On jouait avec des flingues et des bombes (de peinture, je vous rassure). C'est avec ces potes que j'ai découvert le hip-hop. Je me suis même pris pour un rappeur à un moment mais un petit blanc à lunettes qui n'a pas le sens du rhythme, j'ai vite compris que je ne ferais jamais carrière.

Mes potes graffaient. Comme je suis nul en dessin, je ne peignais pas mais je les accompagnais dans leurs virées nocturnes sur les voies du RER B, entre Paris Gare Du Nord et Aulnay-Sous-Bois. Je kiffais cette ambiance. L'adrénaline du danger, le calme apparent de la nuit, l'odeur des bombes de peintures...

En gros, aujourd'hui, un mafiosi comme Nicolas Sarkozy dirait que j'était presque une petite racaille. Fin bref...
 



 
 
 



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